COMMENT VA LE MONDE ?

Josiane Zardoya, monteuse du film "La Cour de Babel"

Depuis 1985, Josiane Zardoya travaille comme monteuse pour le cinéma mais aussi pour la télévision avec France télévisions et Arte. Elle alterne fictions et documentaires.

Elle a notamment travaillé avec les réalisateurs Olivier Assayas, André Téchiné, Pierre Salvadori, Julie Bertuccelli, Laurent Achard, Jacques Mitsch... Elle a monté de nombreux films de fiction nominés ou primés dans des festivals (Clermont-Ferrand, Belfort...) ou encore aux Césars, notamment le court-métrage Salam, lauréat en 2001.

En 2013, elle monte La Cour de Babel de Julie Bertucelli, un documentaire pour le cinéma qui rencontrera un grand succès auprès du public comme de la critique.

 

Yves Jeuland, réalisateur du film "Les gens du Monde"

Après Rêves d'énarques en 1999, le cinéaste réalise la série « Paris à tout prix » qui suit, sur deux ans, la campagne municipale de Bertrand Delanoë et Jean Tibéri pour les élections à la mairie de Paris (7 d'or de la meilleure série documentaire). Puis Camarades, un documentaire sur le parti communiste ( FIPA d'argent), avant Le Siècle des socialistes (2005). Entre-temps, il revient sur trente ans d'histoire des homosexuels en France avec Bleu, blanc, rose (2002). En 2003 il tourne La Paix nom de Dieu ! en Palestine et Israël. En 2007, le documentariste signe Comme un juif en France, sur le parcours des Juifs dans l'hexagone, depuis l'affaire Dreyfus jusqu'au XXIe siècle. En 2010, il sort en salles le film Le président, un portrait serré du maire de Montpellier, Georges Frêche.

En 2014, il observe les coulisses des élections présidentielles depuis la rédaction du journal Le Monde. Son film, Les gens du Monde, est présenté Hors-Compétition au Festival de Cannes 2014 pour la célébration des 70 ans du journal Le Monde.

Ariane Chemin, journaliste, pour le film "Les gens du Monde"

Ariane Chemin, diplômée de Sciences Po (1986), a été pendant de nombreuses années journaliste au quotidien Le Monde au service "politique", "société", avant de devenir grand reporter dans ce même journal. Elle écrit aussi des livres d'actualité, dont La Femme fatale avec Raphaëlle Bacqué au lendemain de l'élection de 2007 et La nuit du Fouquet’s avec Judith Perrignon (Fayard, 2007).

En 2008, Ariane Chemin quitte le journal Le Monde pour Le Nouvel Observateur. Elle y retourne en 2011. Entre temps, elle a également publié deux ouvrages : L’intégrale corse, introduction et textes du livre de René Pétillon (Les Arènes, Glénat en 2009), et Les Strauss-Kahn avec Raphaëlle Bacqué (Albin Michel en 2012).

 

Jean-Emmanuel Pagni, réalisateur de "Banga Palace"

Jean-Emmanuel Pagni est comédien, metteur en scène et réalisateur. Formé au City Literary Institute Drama Center de Londres en 1997, il a joué au théâtre sous la direction de Luke Dixon, Thierry de Peretti, Myriam Azencot, au Théâtre du Soleil, et dans les festivals d’Avignon et d’Edimbourg. Il a dirigé Laure Salama dans Vie et mort d’une parole ordinaire au Café de la danse. Il a joué dans les films Un Prophète de Jacques Audiard, ou Le silence de Orso Miret. Banga Palace est son premier film en tant que réalisateur.

COMPÉTITION NOUVEAUX TALENTS

Cédric Dupire, réalisateur de "King of the wind & Electric Queens"

Tout a commencé à cause de la musique, des sons, des autres, comment ils traversent le monde, leur monde et comment ils l'interprètent. Ca n'a pas beaucoup changé mais aujourd'hui il y a aussi l'expérience, la perception, la poésie, les perturbations, les expérimentations et le reste qui est là mais caché par le désordre…. Cédric Dupire a réalisé plusieurs courts métrages. Et un premier long métrage, avec Gaspard Kuentz We don’t care about music anyway ? en 2009. King of the Wind & Electric Queens est leur deuxième long métrage.

 

Sylvain Garassus, réalisateur de "Tokyo Blue"

Ce jeune réalisateur français partage sa vie entre Paris et Tokyo. Après deux court métrages de fiction, Sylvain a réalisé ici son premier long métrage documentaire, Tokyo Blue, un travail d’immersion de presque 3 ans.

Lisa Reboulleau, réalisatrice de "Renée R., lettres retrouvées"

Après des études et une expérience professionnelle en sciences humaines et sociales, Lisa Reboulleau s’oriente vers le cinéma. Aujourd’hui diplômée d’un master de cinéma documentaire, elle a réalisé un film d'étude  hanté par les archives, la mémoire et participé à d'autres qui questionnent le cinéma du réel, les relations humaines. 

Karine Birgé, réalisatrice de "Zeki"

Après une formation d’Art dramatique au Conservatoire Royal de Liège en 2002 et une licence en Arts du spectacle, Karine Birgé travaille plusieurs années dans le théâtre (écriture et interprétation) avec diverses compagnies. Elle réalise en 2011 un premier film, Dem Dikk (aller retour) qui sera montré dans nombre de festivals. Elle réalise « Zeki », un film qui a d’abord été un spectacle de théâtre.

Sabine Kuentz, réalisatrice de "Le deuxième i d'Emilie"

Sabine Kuentz est née à Nîmes, en 1975. Après avoir été éditrice de beaux livres pendant dix ans, elle s’est formée à la réalisation documentaire aux Ateliers Varan, à Paris. Le Deuxième i d’Emilie (2013), son premier film, est son film d’école.

Delphine Fedoroff, réalisatrice de "Après nous ne restera que la terre brûlée"

Née à Liège en 1980, Delphine Fedoroff se tourne très tôt vers la photo et les arts plastiques après des études en art-therapy. Elle participe notamment à la coréalisation d’un court métrage documentaire avec l’artiste Laurent Gélise. Elle réalise un court métrage, Itinérances, qui est sélectionné au Festival de Gand, puis un court métrage expérimental : Etoffe-parole, dans le cadre de l’exposition « Ars justicia ». En 2014, après trois années de travail, elle termine son premier documentaire de long métrage, Après nous ne restera que la terre brûlée, sélectionné au FIFF dans la sélection « Regards du présent ».